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Ne vous déplaise, je suis une dame !

31 décembre 2009

Jeune pépé ou sex toy ? Choisis ton camp.

L'absence de repères, de cadres ou d'autorité, l'incertitude face à l'avenir et autres bizarreries de notre décennie marquent fortement les relations amoureuses de la jeunesse française, jusqu'à la rendre schizophrène !

D'un côté, le phénomène "jeune pépé"... Si tu es jeune, que tu as une copine ou un copain depuis ou pour au moins 3 ans, que tu mattes avec lui des DVD le samedi soir, que tu veux faire avec lui ou elle "tout comme les grands" (à savoir la voiture, la maison, le chien et le cadeau qui t'appelle papa ou maman) alors que tu n'as pas encore défini ton avenir professionnel, que tu n'arrives pas à payer le loyer de ta chambre de 9m carré tout seul ou que le nombre de tes ex se compte sur les doigts d'une seule main... Tu es un jeune pépé !

De l'autre côté, le phénomène "sex toy"... S'il te faut une mémoire d'éléphant et une dizaine de mains pour comptabiliser le nombre d'ex que tu as à ton actif, que l'homme ou la femme de ta vie s'est démultiplié(e) et qu'il ou elle fréquente surtout ton lit et que les capotes pour toi constitue un vrai budge (comprendre budget)... Tu es un sex toy !

Evidemment, il existe des entre-deux, tels que la "nymphomane-romantique" qui rêve que son "coup d'un soir" se transforme en mari le lendemain matin ou tels que le "catholique-déviant" qui demande à sa copine d'aller en soirée échangiste.

Qu'on soit sex toy ou jeune pépé, notre intégration économico-socialo-politico-culturelle compte !

Elle complexifie notre profil et apporte une multitude de nuances... En effet, en caricaturant légèrement, un jeune pépé "qui boit du champagne" regarde avec son ou sa compagne un dvd "en V.O." tandis que le jeune pépé "logé via Jeudi noir", lui, il fait la manche avec sa ou son partenaire afin de pouvoir se faire un sandwich à deux en amoureux.
Cette thèse s'applique également au sex toy... Un sex toy capitaliste consommera et jettera rapidement ses différentes conquêtes, s'inscrivant ainsi dans la quête éternelle du "à la recherche du nouveau neuf", tandis qu'un sex toy communiste cherchera, par exemple, à prodiguer un traitement égal à chacun ou chacune de ses partenaires, mettant ainsi au cœur de sa pratique sexuelle son idéologie égalitaire.

Quoiqu'il en soit, il semble bien que deux camps distincts se dessinent et que nous ne soyons pas tous du même côté de la barrière.
Néanmoins, choisir son camp en matière de pratique sexuelle ne constitue pas un acte négatif car rappelons que tout "jeune-pépé" ou "sex toy" vit pour faire l'amour, pas la guerre !**



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30 décembre 2009

Dites Non à votre ex ! Et au business du coeur !

Mesdames,

Je suis atterrée (d'autant plus que j'en fais partie) de voir le nombre croissant de femmes qui pleurent, qui implorent leur ex, qui s'agenouillent, qui demandent, qui re-demandent des vents, des faux-semblants, des abonnés absents ! Atterrée je suis, atterrée je reste !Trouvons la force de ne pas nous dire que notre "ex est sexe, est sexy!".

Pour ce rendre compte de l'ampleur de ce fémino-phénomène du "on veut reprendre le même et recommencer" ou du "j'adore le réchauffé", il suffit de taper "récupérer son ex" dans la célèbre barre du gros moteur de recherche américain.

En effet, les livres à une blinde (c-a-d onéreux) qui promettent le retour du "messie-ex", les forums de désespérées qui sont en pleine phase de S.R. (comprendre "silence radio") foisonnent et sont autant de preuve de l'émergence d'un business ayant pour cœur de cible "les cœurs esseulés passéistes"! Conseils gratuits, conseils payants, conseils clichés, il y en a pour tous les goûts, pour tous les portes-monnaies et pour toutes les connes ! Je persiste et je signe... Pour toutes les connes !

Car, oui, il faut vraiment être conne pour avoir besoin d'un manuel (et le raquer 40 euros) afin de comprendre que notre ex s'est barré parce qu'il "manquait d'espace, avait peur de s'engager ou était incompatible avec nous", que la meilleure façon de le récupérer, c'est de lui "lâcher les basques" (la fameuse méthode du "silence radio") et que "l'appeler bourrée, lui faire du chantage affectif ou le harceler" sont autant d'écueils à éviter si on espère le récupérer. Vous n'avez pas besoin de conseils "collectifs", votre ex ne possédait pas de harem. Vous n'avez pas besoin de conseils "communs", votre histoire est personnelle et unique. 

D'accord votre mec s'est fait la malle, mais il n'est pas parti avec votre cerveau donc vous n'avez aucune excuse si vous faites appel à des pseudos faiseurs de miracles, quand votre sourire, votre "déballe" (c-a-d "disquette" ou "tchatche") ou votre string élastiqué ne suffise pas ou plus à ramener jojo dans votre dodo.

En effet, vous êtes une femme, l'apanage de notre gente étant l'intuition, vous possédez un minimum d'intelligence émotionnelle pour analyser la situation et pour adopter la gestion, la résolution ou la réflexion adéquate. Même au pire, à défaut de cerveau, vous avez certainement des amies, merveilleuses conseillères-psy gratuites.

De toute façon, la vie se chargera de vous ramener ou non votre ex... Toujours s'en remettre à la sagesse populaire.

Alors mesdames, on arrête l'atteinte à la dignité féminine sur le web, on évite les arnaques et, pour une fois, on arrête de se raconter l'histoire du "un jour, notre ex reviendra !" **

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Ne vous déplaise, je suis une dame !
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